Nous avons pris l’avion, tout s’est bien passé.
Toutes la délégation était à l’heure.
Des liens se tissent.
A l’arrivée à Bucarest, temps magnifique et chaud.
Nous sommes dispersés dans plusieurs bus. Le mien, le dernier contenant des français, ne partira finalement que fort tard.
Le périple commence : de bouchons et petites routes, de travaux en circulations alternées, nous ne mettrons pas moins de 7 heures pour atteindre Sibiu, avec un arrêt de quelques minutes, histoire d’acheter quelques bouteilles d’eau. La solidarité s’organise dans le bus, les français font connaissance avec leur voisins de l’Eglise d’Angleterre qui ont apprécié les reportages sur les Anglicans de Présence Protestante et Le jour du Seigneur en janvier dernier. C’est aussi le temps de discussion approfondies… et de quelques sommes.
Nous avons pu admirer les Carpates et cette Roumanie en pleins changement et contrastes.
A l’arrivons Sibiu. Il faudra encore beaucoup de temps pour la répartition dans les hôtels (ou faisant fonction !) Nous avons manqué la cérémonie d’accueil, le repas et le bureau d’enregistrement. Certains ne savent pas où ils irons le lendemain matin, même pour le petit déjeuner.
Enfin, l’on peut poser la tête après, somme toutes pour certain, quelques 20 heures de voyages.
C’est sans doute une métaphore œcuménique : partience, imprévu et incertitude. Quand on croit être arrivé, rien n’est encore réglé. Mais quelle fraternité s’est tissée, pleine d’humour !
(Gill DAUDE)