samedi 8 septembre 2007

Les miracles de Sibiu

Quelques petits aperçus de nos surprises à Sibiu… Je suis arrivée dans la ville un peu avant le début du rassemblement des Eglises européennes et j’ai pu constater le lundi 3 septembre que tout n’était pas exactement « nickel » pour accueillir les VIP que nous allions être dans cette capitale européenne 2007 de la culture…. Par exemple, la cour de la faculté de théologie orthodoxe où se faisaient les inscriptions était en chantier ; l’église réformée était fermée pour travaux ; dans la cathédrale luthérienne, la quasi-totalité des bancs de la nef étaient condamnés avec une pancarte : « Attention, chute de pierres ». Je me suis demandée où allaient se faire nos rassemblements… Crainte bien inutile car le 4 au matin, la cour de la faculté était ornée d’un joli pavage rose et gris ; le soir, un très beau concert était donné par une chorale dans l’église réformée hongroise (qui sentait un peu fort la peinture mais cela ne gênait pas pour écouter). Quant à la cathédrale luthérienne, elle était complètement accessible et occupée : il ne restait plus qu’à souhaiter que le Saint Esprit veille à retenir les pierres de la voûte qui semblaient inquiétantes la veille ! A ma connaissance, il n’y a pas encore eu d’accident malgré la vigueur de nos chants… Ceux-ci ne semblent pas non plus avoir provoqué d’ennuis dans le clocher. Si vous montez admirer la superbe vue sur la ville, vous trouvez une première mise en garde vous demandant de ne pas vous appuyer sur la rambarde de l’escalier. Vous prenez cette remarque en compte malgré la raideur du dit escalier. Un peu plus haut, une deuxième pancarte vous déconseille de sauter dans ce même escalier… ce que, de toutes façons, vous n’envisagiez pas de faire mais lorsque vous trouvez un troisième panonceau qui vous intime l’ordre de ne pas parler fort, vous vous faites la plus légère possible…
Toutes ces constatations renforcent votre foi en la bienveillance divine, vous font réfléchir au hasard et à la nécessité, vous incitent à la méditation sur la futilité des choses d’ici bas, surtout vues du haut d’un clocher… Une excellente introduction à une rencontre œcuménique !
(Marie-Christine Michau)