L'antienne du psaume 67 et l'hymne de Rabula d'Edesse « O Dieu Saint, ô Dieu fort, ô Dieu immortel, aie pitié de nous » utilisé comme répons pour la confession des péchés vibrent sous la tente, en ce matin où le soleil semble revenir, des mélodies que leur a données le père Gouze, dominicain de Toulouse.
Au repas de midi, autour d'un excellent merlot de Roumanie, un dominicain de Soleure (Suisse) s'entousiasme devant moi, pasteur du Languedoc, du succès de la Liturgie chorale du peuple de Dieu et de ses mélodies « gouzantines » qui se chantent avec les deux poumons (l'occidental et l'oriental), dans déjà plusieurs langues européennes. Gouze risque de faire un tabac dans les Eglises réformées de Suisse alémanique, à condition qu'il soit traduit en swyytzertüütsch !