Après la saturation de discours d’une journée bien (trop) remplie sur « La lumière du Christ et l’Europe », la délégation française protestante s’est retrouvée… au bar de l’union, entre l’Eglise gréco catholique et la cathédrale luthérienne. Pas sectaires, ils ont accueilli le directeur du service national pour l’unité des chrétiens de l’Eglise catholique française, le Père Mallèvre, qui passait par là. Le président de la KEK (Jean Arnold de Clermont) les a rejoints après une journée fort chargée, ainsi que Jean Fischer, responsable de la commission « Eglise et Société » de la KEK.
Bière, café viennois, petite assiette complémentaire… et surtout commentaires, analyses, éclaircissements, questions, blagues et rires. On décompresse tout en se formant. Comment comprendre la réalité orthodoxe russe et ses prises de positions ? Comment s’articule le religieux et le politique en Europe par rapport à la réalité française ? Que penser des grandes assemblées de ce type ?
Le débat autour d’un verre, dans la décontraction, aide ainsi à mûrir la réflexion, à faire la part des choses, à mieux cerner la pertinence de telles assemblées, à relever les perles aux milieux des discours convenus, à dire ce qui nous « donne le frisson » dans les prières communes.
Quelques sérieux manquent à l’appel : ils sont aux « hearings » (sorte de forum libre) ou à quelque manifestation culturelle sur des sujets dont ils devront rendre compte au retour sur l’invitation d’une paroisse.
Et déjà pointe une question : comment rendre compte d’une telle expérience qui vous transforme si subtilement ? (GD).